[Récit] Rome 2015, mon premier marathon
Ben cette fois c’est vraiment fini. Mon premier marathon est à ranger dans le tiroir des (excellents) souvenirs de course à pied.
Un petit mot sur l’avant-course : J-2, vendredi matin
Passons sur le réveil un peut tôt, à 5 heures du matin, avec l’ami Marc, pour rejoindre Orly où nous attend Sabria, pour l’avion de 7h20. Direction Fiumicino, aéroport de Roma.
Arrivés tôt, donc petit déjeuner en terrasse avant de prendre possession de notre super appartement sur une colline surplombant le Colisée. Rien que ça. Non seulement visiter les vestiges de la Rome antique est un rêve de gosse mais, en plus, nous sommes à quelques centaines de mètres du départ-arrivée du Marathon.
Être pour la toute première fois dans une ville comme Rome et ne pas se promener et faire du tourisme est un crime. Même si le repos des derniers jours précédent un objectif de course est de rigueur. Tant pis. Au chapitre des transgressions, nous ajouterons une délicieuse pizza – « Speck gorgonzola » pour moi – et une énorme gelati qui semble peser plus d’un kilo. Sabria tentera vainement d’instaurer une sorte de culpabilité « on va flinguer 3 mois de prépa à cause d’une glace », tout en dégustant le parfum Nutella.
Mais nous sommes quand même disciplinés et décidons de diner sagement à la maison le soir. En attendant ma chérie qui arrive vers minuit. Sabria prépare de délicieuses pâtes fraiches à la bolognaise en croyant que le pot d’épices contient une sorte de paprika alors que c’est plutôt un piment fort. Et allez, encore une entorse aux règles d’alimentation pré-course.
Et comme pour oublier un éventuel stress de premier marathon, je me suis créé une autre source d’inquiétude. Je perds mon passeport, tombé d’une fausse poche de ma veste. Direction le poste de police de la gare, après coup de fil galérien au consulat, pour finir rassuré sur le fait que je devrais pouvoir rentrer chez moi lundi.
Bilan de la journée : nous avons trop bien mangé et trop marché (mon tracker dit 28 000 pas) pendant cette première journée. Nous nous promettons de faire gaffe le lendemain, la veille de la course.
J-1 : la pression monte (non pas de bière !)
Cette fois, pas de réveil en urgence. On essaie de faire une très bonne nuit d’avant-veille. Ensuite, c’est le départ vers le village pour le retrait des dossards. C’est un peu loin en métro. Le village en question est un peu un labyrinthe mais le parcours est moins mal organisé que la file d’attente extérieure ne laisse présager. Nous retrouvons, au passage, Laurent que nous avions rencontré pour sa séance d’essai chez Urban Running. Il est avec un ami et ils nous suivent pour résoudre la problématique de ce début d’après midi : où va-t-on manger ?
Un mot sur le kit de course : pas de t-shirt de finisher mais un superbe t-shirt technique, un sac à dos plutôt sympa, un stick de gel de massage aux huiles essentielles, un paquet de pâtes. Franchement, l’organisation et New Balance, le sponsor principal, ont mis le paquet. Ce sera d’ailleurs une constante sur la durée de la course : l’excellence de l’organisation. Pourtant vu la piètre qualité de leur site internet, on a vraiment eu peur.
En attendant, il est 15h30 quand nous nous installons à la terrasse du premier étage du Royal Art Café, juste en face du Colisée. La Classe !!! Pour éviter la traditionnelle lassitude des pâtes, ce qui serait un comble en Italie, ce sera rizzotto pour moi. Avec une petite assiette mozza-charcuterie pour le plaisir. Cela reste raisonnable surtout que je partage mon assiette avec les autres.
Plus tard, nous retrouvons d’autres Urban Runners, Estelle et notre coach Karim, venu accompagner un de ses poulains. Autour d’un petit café, il nous prodigue quelques conseils sur l’échauffement. Et le conseil que je n’oublierai pas le lendemain : « Faire attention à ce qui se passe après le 25ème km. Si vous voyez votre allure moyenne se dégrader c’est que vous allez trop vite, qu’il faut lever le pied ». Ce 25ème, je vais l’attendre presque impatiemment le lendemain.
Le soir sera sous le signe du calme et de la concentration. Diner à la maison et coucher tôt. Ca ne rigole plus là. Chacun prépare ses petites affaires. On se demande encore si on ira en débardeur ou en manche longue. Il a fait beau pendant deux jours mais la pluie est toujours annoncée pour ce dimanche.
Jour J : marathon pluvieux …
Et la pluie est bien au rendez-vous. Dense et bruyante au réveil, elle sera un peu plus calme mais constante jusqu’au départ et même jusqu’au premier semi. Mais la pluie n’est pas si désagréable pour courir. Elle a même un effet rafraichissant plus qu’appréciable. J’ai fait la première course de ma vie, 20 km de Paris, sous une pluie battante et j’ai adoré. Alors mon premier marathon …
Ecoutant Karim, nous nous échauffons dans le parc à côté de la maison, une bonne colline qui descend jusqu’au départ. Je fais consciencieusement quelques gammes et des étirements en passif-actif. Bon élève Urban Running, depuis 2 ans maintenant, j’applique tout ce que j’ai appris de mes coachs.
Du départ au km 5
Nous nous alignons tous les quatre, Anne-Claire, Sabria, Marc et moi, tout poncho dehors dans le sas D, réservé aux débutants et à ceux qui n’ont jamais fait moins de 4 heures. Je sais que cela veut dire que l’on va partir avec les « touristes », ceux qui n’ont pas notre préparation mais qui tentent un marathon en mode aventure. Et donc, j’ai peur de me retrouver aussi énervé par le début de course qu’aux 20 km de Paris, dans la montée du Trocadéro. A 8h58, notre sas part, nous n’avons pas attendu longtemps. Mes craintes sont vite confirmées. Beaucoup de monde pour une route pas assez large. Les 5 premiers kilomètres sont pénibles avec une quasi impossibilité d’installer une vitesse de croisière à ne serait-ce que 11 km/h, même en slalomant ou en passant sur les trottoirs. Je suis loin des 5’20/km prévu et je passe ce premier tronçon à 2 mn de retard sur l’objectif théorique (28’ au lieu de 26’). A ce moment, je me dis que je dois suivre mon plan et tenter mon objectif d’allure moyenne pour voir combien de temps j’arrive à la maintenir. Mais c’est assez mal parti.
Ubi et orbi
Si le paysage devient moins intéressant, la route s’élargit quelque peu avant le panneau 10 Km. Les pavés font place à un vulgaire bitume. Et je ne me rendrai compte qu’une grande ligne droite monte pas mal que quand je prendrai le bus pour l’aéroport le lendemain et je reconnaitrai l’endroit. D’ailleurs, un des points négatifs de ce marathon est que la circulation sur le parcours n’est souvent que réduite de moitié et pas totalement supprimée. On respire souvent les gaz d’échappement. Sans parler du Samu qui passe régulièrement au milieu des coureurs. Mais ça, on n’y peut rien.
En tout état de cause, ma vitesse s’améliore et reste stable. Nous revenons sur le pavé. Je me permet un arrêt aux toilettes. D’ailleurs, je donne une mention spéciale au nombre de toilettes que l’on trouve sur le parcours. Je repars avec l’impression de légèreté toute passagère qui suit une pause technique en pleine course. Un peu avant le 18ème km, nous arrivons face à la Place St Pierre. Le Vatican. Ceux qui me connaissent savent combien la piété n’est pas mon fort, surtout celle de la religion catholique romaine, mais cela reste impressionnant. Même si vu de face cela semble plus petit que dans les films et les reportages sur les bénédictions ubi et orbi. Je ne fais pas l’affront de prier pour rattraper mon retard mais l’instant est quand même un peu mystique pour moi. Manque de glucose dans le cerveau ou shoot d’endorphine peut-être.
Semi !!!
Ma moyenne reste un peu en dessous de ce qui était prévu et je passe la première moitié en 1h56 au lieu de 1h52. Je fais un rapide calcul avec ce qui peut rester de cerveau en course et me dis que, pour finir en moins de 4 h, mon véritable objectif raisonnable, cela risque d’être désormais difficile. Je dois rester concentré sur mon objectif de gestion de la course. Ne pas prendre un risque pour heurter le mur du 30ème, du 35 ème ou je ne sais plus trop quel km. J’attends de voir ce qui se passe après le 25ème, comme l’a dit Karim. Je me sens bien mais je me méfie. Peut-être un peu trop. J’arrive quand même à afficher une moyenne d’allure plus rapide sur ma montre. Officiellement, entre le semi et le km25, mon allure est de 5’20. Parfait. Je ne referai pas mon retard (ma moyenne est à 5’24) mais je suis enfin arrivé à mon allure théorique.
Que se passe-t-il après ce fameux 25ème ?
Je commence à entrer en mode vigilance. Je ne sais pas comment je peux me comporter à partir de là, sachant que, contrairement aux trails, je cours non stop à peu près à la même allure depuis le départ. Je suis pourtant toujours très bien physiquement. J’ai cru un moment avoir un problème à la cheville droite mais ce n’était qu’une gène qui revient de temps en temps. Au passage, à aucun moment, je ne me pose la question de savoir si j’ai eu raison de prendre mes nouvelles Saucony Zealot ISO pour ce marathon. Je ne pense tout simplement pas à mes chaussures.
Je sais qu’il y a une côte soi-disant « mortelle » au 29ème. Euh, les coureurs sur route n’auront jamais la même définition d’une montée que les trailers, mêmes les apprentis traileurs comme moi. Cette côte doit péniblement atteindre les 3%. Autant dire qu’elle ne me ralentit pas plus que ça et que j’y gagne quelques dizaines de places. J’ai d’ailleurs toujours pile 4mn de retard au 30ème. Du coup, je peux conclure que tout va bien, d’après le principe donné par Karim. Je ne vais pour autant pas sortir du mode « prudence du premier marathon ». J’accélère un tout petit peu mais j’ai vraiment peur du 35ème et du fameux mur. D’ailleurs, juste avant le ravito je sens comme une baisse d’énergie. Ce n’est qu’une fausse alerte. Un truc un peu parano dont je suis coutumier. La vérité est que tout va bien. Je suis comme dans ces séances de seuil où l’on enchaine notre boucle fétiche de 1km au bord du lac Daumesnil. Tout en contrôle d’allure et concentration. Comme si je sentais que tout ce travail de préparation était en train de payer.
Bon alors ? Mur ou pas mur ?
J’ai respecté tout mon plan de nutrition-hydratation jusque là : un gel Gü, un paquet de Gü Chomps (équivalent de 2 gels) et les 3/4 de mes deux gourdes de High 5 Energy Source. A peu près 22 à 24g de glucides par tranche de 45 mn. N’ayant pas trop envie d’entamer mon 2ème paquet de gommes, je préfère deux morceaux de banane. Et ça repart pour les 7,195 dernières bornes.
Bien sur, je sens la fatigue dans les jambes. Je cours un marathon quand même. Mais je suis à l’aise. Je regarde le moindre monument, les fontaines … Je hurle sous les tunnels, je tape dans les mains des enfants dans le public … j’ai l’impression d’être dans les 20 km de Paris, la course sur route que je connais le mieux. Les rues sont quand même plus étroites qu’à Paris, nous sommes revenus dans le centre historique de la capitale italienne. C’est plus vivant. La pluie ayant cessé, il y a quand même du public.
L’étroitesse des rues fait que je suis de nouveau gêné par l’encombrement devant moi. Beaucoup sont en train de subir le mur et ralentissent quand d’autres, dont je fais partie, ont envie d’accélérer. J’arrive même à assister à une engueulade bien latine entre deux coureurs, comme s’ils s’agissait d’un refus de priorité en voiture.
Toujours d’après le chrono officiel, mon allure entre le km 35 et le km40 est passée à 4’57/km, un peu plus de 12 km/h. Si c’est pas pêter la forme ça. J’ai juste un doute sur le kilométrage entre les fanions et ce que dit ma montre. Le décalage est quand même énorme. Je croise le panneau 38 quand ma montre a dépassé 39. Je mets ça sur le compte de la précision des GPS de sport. Mais je ne me rends pas compte que j’ai contrôlé mon allure moyenne à partir d’une distance fausse depuis le début.
J’avais noté mes temps de passage théoriques mais bien sur j’ai oublié de les recopier sur ma main avant de quitter la maison. Du coup, si j’ai pu faire de mémoire pour les premiers jalons jusqu’au semi, là je ne contrôle plus mon objectif. Ma montre affiche une allure moyenne sur tout le parcours de 5’18. Je trouve ça bizarre vu que cela signifie que je passe en dessous de 3h45. Or c’est impossible en passant le 40ème à 38’30 (5mn de retard au bas mot).
La fameuse côte du 40 ème
Ah le 40ème. Je m’arrête quelques dizaines de secondes au ravito pour bien boire et manger une demi banane. Nous sommes devant un tunnel, sur les pavés dont nous ne sortirons plus jusqu’à la fin. Et cette fois, la côte prévue est une vraie. Allez on va dire qu’elle est entre 4 et 5%, à vue de nez. Gageons que cela doit surtout poser problème aux coureurs rapides. Mais pour les moyens comme moi, ça ne fait pas une si grande différence que ça. Ou alors c’est l’énervement de me sentir encore presque trop bien après avoir jouer trop de prudence et de râter l’objectif théorique de 5 mn. Je repars un peu en rageant. Je déteste finir une course sans être dans le rouge avec le sentiment que j’aurais pu donner un peu plus. Maintenant le « un peu plus » en marathon peut vouloir dire « trop ». Donc on va éviter de jouer au jeu des « si ».
Je finis quand même à une allure qui ressemble à mon allure semi. Surtout que la fin avant le grandiose Capitole est en descente. Sur les pavés, certes, ça donne un petit côté trail de toute façon. Le parcours s’engage enfin sur la voie du Forum Impérial, avec au fond le Colisée et avant ça … la ligne d’arrivée.
3h50mn40s
J’ai écouté tout ce que l’on m’a dit : le respect de l’épreuve reine, la prudence, la bonne gestion, le suivi du plan d’entrainement en mode bon élève, l’abandon du mode bourricot qui m’a trop souvent conduit chez le kiné.
Dans mon précédent article sur la préparation, je disais « Si je fais moins de 4 heures, c’est plus que bien, c’est génial. Tout le reste ne serait que pur bonus à apprécier sur le moment. ». On peut dire que cette phrase, pleine de réserve et d’humilité, a été le fil conducteur de toute ma course. Je suis passé par une phase où je me disais qu’il était impossible, avec un tel premier semi, de passer sous la barre des 4 heures. Plus tard, j’ai pu de nouveau espérer faire moins de 3h45. S’en est suivi l’incompréhension par rapport à ce qu’affichait ma montre (au final 43,5 km) et la déception de passer à côté d’un objectif à portée, qui était pourtant encore délirant pour moi la veille.
Mais une fois franchie la ligne d’arrivée, je n’ai plus ce genre de considération du tout. Je suis FINISHER de mon premier marathon en moins de 4 heures. Je ne suis pas submergé ni par l’émotion ni par l’épuisement mais par la fierté.
En plus, je retrouve Karim et son poulain, quelques mètres après le passage de la ligne. Annoncer à mon coach que j’ai fait le marathon parfait, en ayant écouté ses conseils, avec un objectif raisonnable plus qu’atteint, ça a un gout de récompense. Je dois tout aux coachs d’Urban Running, même quand ils prennent l’air désolé pour me traiter de bourricot. Et Karim est celui qui m’a le plus coaché, tous les mercredis à Suzanne Lenglen.
À toute cette satisfaction, il faut ajouter la superbe médaille, même si j’aurais aussi aimé un vrai t-shirt finisher de marathonien.
Un peu plus loin dans le sas, je retrouve Laurent, rencontré la veille, un peu déçu de son 3h53 alors qu’il visait 3h45. Il invoque la pluie, le pavé, le dénivelé. Je n’ai très honnêtement pas vraiment senti de gène par rapport à tout ça. Je me sens un peu « crâneur » de le penser. Heureusement, je retrouve un peu plus tard, en sortie de sas, quelqu’un qui dira exactement la même chose que moi : ma warrior traileuse de petite femme qui vient d’exploser son RP de l’année dernière à Paris de 43 mn. Rien de moins. Elle est passée sous les 4h à 3h54, perdant ainsi un pari fait avec Karim. Elle a géré la course, forte de son assurance sur la résistance et l’endurance que l’on a tous les deux développées en trail long. Et, j’aime à penser que d’avoir suivi exactement le même entrainement et d’avoir très souvent suivi toutes mes allures marathon en sortie longue a du jouer aussi. Elle est à moins de 4 mn de moi. Si un jour on va à New York, on peut envisager de passer la ligne d’arrivée main dans la main. D’ici là, ça sera peut-être à elle de m’attendre un peu.
La traversée du parc qui nous sépare de la maison est un supplice. Cette côte là fait plus de 5%. Mais nous sommes fiers et heureux quoique que claudiquant. D’autant que la veille, cela faisait 11 ans que nous sommes ensemble. Il fallait bien un petit week-end en Italie pour fêter ça non ?
Conclusion
Je ne boude pas mon plaisir. Mais si l’intention était d’abord d’afficher « marathonien » sur mon CV de petit coureur, le résultat ne me donne qu’une envie : en refaire un. Alors que je comptais vraiment ne me plier qu’une fois à l’exercice avant de replonger à fond dans le trail. En 2016, Berlin, Chicago ou New York (non pas Sénart !) … enfin un marathon d’automne vu que l’hiver est réservé à notre ultra de 128 km au Cambodge.
3 ans presque pile après ma toute première séance de fractionné, je finis dans la première moitié du classement d’un marathon international. OK, le niveau est loin d’un major. Mais quand même.
Le premier, on veut le finir. La prudence était une bonne tactique pour moi. Le deuxième, je tenterai peut-être de ne pas me brider après le 30ème si la forme est la même que ce dimanche romain. Et je bosserai au temps de passage et pas à l’allure mesurée par une montre. Comme les vrais marathoniens.
Bien sur, le marathon est une histoire différente à chaque fois et je connaitrai surement, comme mes amis expérimentés, des déceptions. Pour l’heure, je ne vois qu’une chose : je gagne 2 mn sur le deuxième semi. C’est donc un petit negative split pour un premier marathon !!! Carrément.
Je n’ai pas le César du 1er rôle dans un marathon (un César à Rome …mouhahaha) mais je vais me plier aux remerciements :
Merci à Urban Running et en particulier à 4 coachs que j’ai principalement eu dans les séances du mercredi (PPG et VMA) et samedi (Seuil) :
- Patricia, la « nouvelle » à la pêche d’enfer et son travail très technique pour améliorer nos foulées de bulldozer.
- Olivier le boss et son plan d’entrainement que je sur-valide encore, comme il y a deux ans quand je passais d’une VMA de 13,5 à 15 en moins de 6 mois.
- Benoit à qui je pense régulièrement quand je me rends compte que je n’utilise pas mes bras de façon efficace.
- Karim bien sur. Sa présence sur place était une bénédiction tout comme son coaching depuis le début.
Je n’oublie pas que la prépa n’a pas commencé il y a 10 semaines et donc je n’oublie pas JC Savignoni qui est toujours d’excellent conseil, Pascal et JC Juste que j’ai moins vu en ce début d’année mais à qui je dois surement un peu de foncier.
Merci aux nombreux potes d’Urban pour toutes ces bonnes sessions sur la piste de Suzanne Lenglen, au bord du lac Daumesnil, en sortie longue et (surtout !) au bar l’Entre-Potes à Issy. Merci à Sabria pour l’organisation du week-end. Tu es la meilleure des Run Chic Girls. Merci à Marc et Estelle pour ce week-end en mode team. See you at the Lozère Trail.
On est FINISHEEEEEERRRRRS !!!!
J’évite de vous raconter la suite gastronomico-culturelle du séjour. On ne sait jamais s’il y a un nutritionniste parmi les lecteurs, il pourrait avoir envie de m’insulter 🙂
Ah ROMA !!!
(Le récit du RP de ma chérie c’est là)
Excellent! je l’ai vécu avec toi ce marathon…Et ça me donne presque envie de m’y remettre aussi à la route!
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Pinaiz, j’ai la pression là moi !
Ben ouais 🙂
J’ai tout lu, et ça m’a même donné envie. En même temps les récits de courses me donnent toujours envie de courir! D’ailleurs l’idée d’Angkor commence à trotter dans ma tête…
Nous on a déjà franchi le cap de l’inscription pour Angkor.
Bravo, belle gestion de course pour un premier marathon!
Rome sera à mon programme l’année prochaine. Ton récit me donne encore plus envie d y aller!
Bravo!! ON ne devient marathonien qu’une fois, c’est fait! C,est sûr que l’accélération finale montre que ca aurait sûrement pu donner 3h45 mais au moins tu as pu finir en te faisant plaisir! 😀
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bonjour
je desire m inscrire au marathon de rome 2016
impossibble , ils sont en vacances jusqu a fin aout !! incroyable , bref………
ils demandent un » runcard » , c est quoi au juste , un certificat medical je suppose , je demande , je voudrais pas avoir un soucis le jour de la course
merci d avance
ps: des ptits conseils pour rome , course ou autres
Aucune idée de ce que peut être une Runcard. Par contre, je sais que leur site était vraiment pourri l’année dernière. On ne savait même pas comment payer et certains ont découvert que l’upload de leur certificat médical n’avait pas marché le jour du retrait des dossards et ont eu des problèmes (emmener une copie au cas où). Le jour J l’organisation était exemplaire par contre. Je vous envierais presque. C’est une chouette marathon dans une super ville.
le paiement a fonctionné !!! lol
j ai reçu un runcard ( provisoire )a remplir mais , je sais pas par qui , tout est en italien !!!
generalement , les inscriptions aux marathons sont beaucoup plus simple !!!
on verra bien , je prendrais et je prendrais une copie de mon certificat ( que j ai envoyé aussi mais qui ne s est enregistré)
cela va etre plus dur de s inscrire que de faire les 42 kils !!!!!! hihihihihi
Idem!
je ne sais pas quoi faire de la runcard….et j’ai transféré sur le site mymdr.it mon certificat mais mon dossier est toujours incomplet.
Bref, si qq1 à la réponse. …
je te propose de créer un collectif car je suis dans le meme cas.
Je me suis inscrit début Octobre, le paiement a bien fonctionné mais le certificat médical n’a pas été enregistré et depuis le dossier reste ‘incomplet’.
on reste au jus.
Bonne préparation messieurs, moi ca a commencé aujourd’hui => perte de poids et création d’une caisse avant les choses sérieuses.
ciao
Je répète le conseil : amenez une copie de votre certif. médical sur place. Certains ont eu de désagréable surprise l’année dernière au guichet de retrait des dossards.