[Test chaussures] Saucony Kinvara 5 : I’m still loving you

AVERTISSEMENT : Je m’étais un peu dit que je ne ferais jamais de test de chaussure de running dans ce blog. Non pas que je n’aime pas ça. J’en lis beaucoup avant mes achats. Mais justement, je lis souvent tout et son contraire de la part de journalistes, testeurs ou blogueurs qui ont pourtant une bonne réputation. Pour l’un, telle chaussure manque de dynamisme, pour l’autre, elles sont dans le haut du panier sur fractionné court. Pour un, elles sont trop larges, pour l’autre, pas assez pour son pied. Comme quoi, tout cela reste du ressenti personnel. Si j’essaie d’analyser les différents tests que j’ai lu, on cite souvent des technologies aux noms pseudo scientifiques, on parle de nouveau design de la tige qui va enfin corriger le défaut de la précédente version … C’est à la fois très formaté dans la description du produit, presque une paraphrase de la fiche technique du fabricant, et très personnel dans les sensations du course.

Donc pourquoi ne pas essayer ? Pourquoi ne pas me poser des questions sur mon ressenti vis à vis des différentes chaussures que l’essaie ou porte régulièrement ? Et si je commençais pas mon modèle fétiche.  Les Kinvara de Saucony.

Je rappelle mon profil : foulée médio, pied large, coureur très moyen, VMA 15.5 km/h, plutôt traileur, 3h50 à son 1er marathon, 1m76, plutôt lourd avec un poids oscillant entre 72 et 79 kg selon la saison.

Sortie de la V5, le 5/5

Le 5 mai, sort la version 5 du modèle phare de la marque, à la fois synonyme de «foulée naturelle» et relativement grand public. Bien sur, quand on parle de grand public, il faut mettre cela en rapport avec la notoriété de Saucony aux Etats-unis. Ici, en France, la marque est encore assez confidentielle, même si cela tend à s’arranger.

Grâce à des amis en visite à Londres, j’ai pu me procurer l’édition limitée «London Marathon», au look ravageur, rouge et or avec un union jack doré sur le côté. Miam !!! Je vous ai déjà dit combien j’aimais les chaussures rouge vif. Pour parler de mes nouvelles Kinvara, rien de mieux que de les comparer à leurs ainées, en version 4, que j’ai également en rouge brillant. Je pourrais aussi évoquer la version 3 que j’ai gardée malgré l’usure.

Voilà donc mon propos : je suis déjà fan des Kinvara, et plus généralement des modèles à drop faible (4mm) de la marque, y compris en trail. Je vais donc comparer mes sensations entre les anciennes et ce nouveau modèle V5.

Le minimalisme c’est has-been, vive la « course naturelle »

Je rappelle pour ceux qui débarquent, ce qui était mon cas il y a un peu plus d’un an, les modèles dit «minimalistes», ou «à transition» ou «course naturelle», ont en général deux particularités sensées orienter votre foulée vers le medio-pied versus l’impact sur le talon des chaussures classiques depuis quelques décennies. La première particularité est une semelle plus «à plat», c’est à dire au talon moins surélevé. C’est par le terme «drop» que l’on mesure la différence de hauteur entre le talon et l’avant de la chaussure. Dans l’approche «naturelle», on est en général dans des valeurs entre 8 et 4 mm. A 0mm, on est dans l’héritage du minimalisme, terme tendant à devenir has-been.

La deuxième caractéristique et une toe box – boite à orteils –  plus large. Ceci permettrait une plus grand surface de propulsion et une plus grande liberté du gros orteil pour la stabilisation. Je ne saurais trop vous conseiller les écrits de Fred Brossard, dans runners.fr ou autre, sur le sujet.

Large toe-box, drop 0, pas d'amorti, Saucony a en son temps proposé un modèle vraiment minimaliste avec la Hattori.

Large toe-box, drop 0, pas d’amorti, Saucony a, en son temps, proposé un modèle vraiment minimaliste avec la Hattori.

Mon profil  de coureur : 73kg pour 1m76, 1h36 au dernier 20km de Paris, 46mn à la Corrida des Père Noël d’Issy – le 10Km avec la côte- une VMA mesurée à 15,5 km/h. Et surtout, je reviens de blessure et j’ai encore une jambe gauche un peu raide. Je retrouve peu à peu mes sensations lors de mes divers entrainements : côtes, fractionné long au seuil et VMA courte sur piste, sorties longue sur divers sols.

J’ai fait, il y a un an, plusieurs mois de travail de ma foulée avec justement les Kinvara 3. C’est naturellement avec ces chaussures que je me sens le mieux pour ma reprise. N’attendez donc pas une objectivité exemplaire. Je vais juste regarder si je vais aimer plus ou moins cette version.

Pour être complet, je chausse du 43 à la ville mais chez Saucony, je suis parfaitement à l’aise en 44 quel que soit le modèle (versus Brooks chez qui je suis en 44,5).

Ce qui a «vraiment» changé

Amateur de trail, je recherchais naturellement une chaussure qui me rappellerait le confort des Kinvara, y compris avec un kilo de gadoue sur chaque pied. Et même s’il existe un modèle Kinvara trail, j’ai plus trouvé mon bonheur dans les Xodus de la même marque. Ce modèle a une particularité que j’apprécie beaucoup, surtout dans les descentes techniques : un maintien exemplaire. D’après le service marketing (ou scientifique, je ne sais plus) de Saucony, ce serait du au système «Pro-Lock». Une lanière de soutien de chaque côté de la plante du pied et que l’on serre via un oeillet. Cette lanière entoure donc le pied pour une meilleur adhérence à la semelle. C’est précisément une des nouveautés sur la Kinvara V5. Autant dire que j’apprécie déjà.

Cela n’a rien de révolutionnaire, d’autres marques proposent un système équivalent. Pour ce que je connais de le Nav-Band sur mes Brooks, je préfère l’option Saucony qui permet un serrage au lacet via l’oeillet pour un meilleur ajustement.

La lanière "pro-lock" en version dorée sur les magnifiques London Edition.

La lanière « pro-lock » en version dorée sur les magnifiques London Edition.

Je n’ai jamais ressenti avant un problème de stabilité et de maintien du pied sur les précédentes, mais au stand Saucony de la Running Expo, on m’a expliqué que ce meilleur maintien du pied ferait aussi disparaitre un des gros problème de la Kinvara : le mouvement latéral du pied qui finit par déchirer le mesh sur le côté. Là ça me parle. Aussi bien les V3 que les V4 se sont déchirées au même endroit. La V4 à moins de 200 km. J’ai failli me dire que je n’achèterais plus jamais ce modèle à cause de cette fragilité.

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Vous avez dit « mesh » fragile ?

Justement, en parlant de fragilité et de longévité

Le tissus de la tige, le mesh en «langage runnologiste», ressemble moins à du papier fin que sur les deux générations précédentes. Il fait plus tissage à grosses mailles. Il a l’air plus solide et surtout plus extensible. Si nous résumons, nous avons donc un mesh plus extensible et un meilleur maintien par le pro-lock. Sur le papier en tout cas, et en première impression quand on voit la chaussure, ça semble être l’amélioration parfaite.

Le Flexfilm est heureusement toujours là. Cette matière fine et élastique qui épouse la forme du pied par dessus le mesh. Ceci renforce le maintien sans alourdir la chaussure. Parce que la Kinvara est toujours un modèle de légèreté.

On note que le design du Flexfilm a évolué. Il était très transversal sur les V3. Je me demande si l’impression, chez certains testeurs, que la toe box avait été réduite entre la V3 et la V4 ne viendrait pas du fait que le dessin du flex film a changé. Il est plus latéral, parallèle au pied, désormais. Je n’ai pour ma part pas ressenti de différence de contrainte à ce niveau. Ayant des Saucony Hattori – drop 0mm et toe-box taille XL- je vois clairement la différence. Mais pas entre les versions de Kinvara. Mon pied doit être «à la bonne largeur».

A noter que le Flex Film recouvre désormais les zones des précédentes déchirures du mesh (cf. photo au dessus). Cela va toujours dans le bon sens.

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De gauche à droite : V3, V4 et V5. Le design du flex film est plus épuré et latéral.

La semelle des Kinvara

S’il y a bien un domaine ou les aficionados du modèle ne souhaitent pas de gros changement, c’est bien au niveau de la semelle.

Pour gagner en légèreté, Saucony a toujours été très économe sur les zones en matière dure de type caoutchouc au noir de carbone, laissant pas mal de zone ou la mousse EVA+ est directement en contact avec le sol. La contrepartie de ce choix est, bien entendu, une usure plus rapide que la moyenne, décidément le point noir du modèle depuis toujours. D’autant que nous ne sommes pas sur un modèle économique, le prix public étant souvent proche de 130 euros.

Ce qui ne change pas ce sont la forme, les mensurations et les «pads» sur l’avant du pied pour l’accroche. Leur dessin est moins triangulaire qu’avant. Mais un rapide tour sur route dure et sur piste me permettent, avec mon petit niveau, de voir qu’ils ont toujours le même effet : compenser une perte de dynamisme du à un amorti assez important sur l’avant.

Pour le reste, Saucony ajoute toujours avec parcimonie des zones de «carbone» sur des points d’usure courants. Cette fois c’est sur le côté extérieur au milieu de la semelle qu’ils ont mis plus de matière. Ce qui est cohérent avec la foulée medio-pied que la Kinvara est sensée favoriser.

De g à d : V3, V4, V5. La semelle ne subit pas trop de changement dans sa conception.

De g à d : V3, V4, V5. La semelle ne subit pas trop de changement dans sa conception.

Quid de l’intérieur ?

Quand j’ai montré les V3 à un podologue à l’époque, il m’a clairement dit d’éviter ces chaussures qui baillaient au niveau de la cheville donc n’étaient pas adaptées au maintien de mon pied ou de ma posture. Dans les faits, j’étais très à l’aise avec ça. Mais c’était parce que le bon maintien au niveau cheville et arrière du pied se faisait à l’intérieur, via des coussinets à mémoire de forme très efficaces. Il est vrai qu’à côté de cela, les bords de la chaussure semblaient un peu faibles. Et certains utilisateurs se sont plaint que ces bords un peu «tranchant» les blessaient. Saucony a donc revu sa copie. Exit les coussinets à mémoire de forme. On revient vers des bords renforcés plus classiques, plus doux et moins irritants. La matière a aussi changé. On est passé de l’Hydramax au RunDry. Ca doit avoir un rapport avec l’évacuation de la transpiration et donc des odeurs ça non ? Pour ma part, l’Hydramax a fait ses preuves aussi bien sur route qu’en trail dans les Xodus, donc à voir si RunDry n’est pas autre chose qu’un terme marketing pour indiquer un changement de fournisseur.

Coussinet à mémorie de forme en v4 VS bord plus épais et moelleux en v5.

Coussinet intérieur à mémoire de forme en v4 versus bords plus épais et moelleux en v5.

Alors pour qui cette Kinvara ?

La semelle des Kinvara, très amortie sur l’avant, va sembler trop molle pour certains qui préfèreront la Guide de la même marque. Avec ma foulée medio-pied et mon poids qui a varié entre 80 kg et 73 kg ces derniers mois, je dois dire que j’apprécie justement cela en toute circonstance. Je me rappelle des remarques de mon podologue sur le fait que je devais «compenser» ce léger manque de dureté, donc de dynamisme, en poussant plus fort. Une des explications possibles de mes périostites tibiales. Mouais ! N’étant de toute façon pas une bête de 10 km, je privilégie le confort de l’amorti. Je crois même qu’allié à la légèreté, c’est ce qui fait que l’on aime les Kinvara.

D’abord catalogué «transition facile vers le minimalisme», ce modèle a gagné à partir de la version 4 un meilleur amorti sur le talon, avec le Powergrid. Inutile de dire que ce n’est pas l’évolution qui m’a marqué à l’époque vu ma foulée. Mais ça en fait une chaussure plus universelle maintenant que la mode minimaliste s’est transformé en mode de la course naturelle. Peut-être que cela pourra m’aider en cas de «modification de foulée» due à la fatigue sur un marathon. Mais pour cela, il faudrait que j’en cours un (lol).

En conclusion

Saucony et moi, c’est une histoire qui va continuer, je crois. Même si je me suis permis deux infidélités dans ma rotation avec les Brooks Pure Cadence et les Pure Connect 2, également en drop de 4mm. L’une pour changer un peu, tout en ayant un gros amorti, et au passage une correction pour ma légère pronation, ce que les Kinvara n’apportent pas. L’autre pour avoir une chaussure plus dynamique sur les fractionnés courts sur piste. Je vais être clair : pour l’instant, je ne suis pas aussi à l’aise avec les semelles des Brooks qu’avec les Kinvara. Je sens juste un petit peu plus de dynamisme avec les Connect dans des séances de VMA. Mais j’adore sentir le déroulé et l’amorti des Saucony.

J’ai adoré les Kinvara 3 et 4, je vais adorer les 5. Surtout si elles ne se déchirent pas au 200ème kilomètre. Pour un semi ou un 10 km, cela me convient parfaitement. Pour un marathon, je ne saurais dire. J’hésiterais probablement avec les Pure Cadence. Pour l’instant, j’ai pu tester sur sortie longue, fractionné court, seuil et fractionné en côtes. Elles sont toujours mes «all-rounders», la chaussure qui ne déçoit jamais quelle que soit la configuration : route, piste, chemin, mouillé, long, court … Parfaite pour mon niveau de coureur moyen qui s’entraine quand même sérieusement.

Elles ont été, en quelque sorte, des chaussures de transition vers une foulée plus naturelle pour moi. Mais elles seront moins exigeantes à ce niveau que la gamme Pure de chez Brooks par exemple. Ou que des Altra Zero Drop ou Newton.

Le cahier des charges des Kinvara n’a visiblement pas changé avec cette version 5.  Cette chaussure reste très légère et confortable avec un amorti loin d’être négligeable. Elle est ensuite toujours plus polyvalente de version en version, draguant, depuis la V4 et le powergrid, les «talonneurs» autant qu’elle s’adresse aux «medio-pieds» depuis ses débuts. Bien sur, qui dit polyvalence dit compromis qui ne vont pas en faire un chaussure d’expert mais une passe-partout agréable. Jusqu’à présent, les compromis et la volonté d’alléger la chaussure avaient surtout conduit à en faire un modèle trop fragile. Cette V5 réussit à évoluer sur ce terrain sans sacrifier ce que l’on attend d’une Kinvara. Il faudra quelques centaines de kilomètres pour vérifier si le pari est réussi.

V5 vs V4 – Avantage V5

Un mesh plus solide et plus flexible.

Un apport certain au niveau du maintien avec le pro-lock.

Plus de caoutchouc sur le zones de la semelles qui s’usent le plus.

Intérieur arrière moins irritant.

V5 vs V4 – Egalité

Toujours aussi légère.

Amorti avant et medio, et donc déroulé, très confortable

Ceux qui lui trouvaient un avant trop «mou» ne changeront pas d’avis.

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225g en taille 44 (avec un peu de saleté et d’humiidité de ma sortie récente)

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224g en 44 sur mes V4 usées. On a donc rien perdu en légèreté.

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Et pour la V3 (un peu vieille)

Les Kinvara 5  sont disponibles chez notre partenaire préféré i-run en version homme et version femme.

Post-Scriptum : Hier je disais à ma chère et tendre que je trouvais toujours les tests de matériels dans les blogs ou magazines un peu trop succincts. Toujours dans cette culture du zapping. Pour le coup, là je suis un peu trop bavard. Mais c’est mon premier test de chaussure. Je me devais de le replacer, comme tous mes essais matériels, dans ma pratique réelle.

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Saucony et moi …

10 Comments on “[Test chaussures] Saucony Kinvara 5 : I’m still loving you

  1. J’ai eu les Kinvara 3 et je les aimais très très fort. Tu me donnes trèèèès envie de me pencher sur ce nouveau modèle. C’est mal.

    • J’en suis vraiment désolé 🙂 Ne va pas les voir en magasin alors, parce que les nouveaux modèles qui arrivent sont en plus superbes.

  2. Saucony, marque peu connue en Europe c’est vrai, mais les rares avis que j’ai pu en entendre ont toujours été positifs. Je devrais m’y mettre tiens 🙂

  3. Pingback: [Test Textile] Pas d’ampoule après 8h de trail. Grâce aux Thyo Trail Pody Air ? | Endomorfun

  4. Salut ! Je débarque sur le site après une recherche de tests sur les K5.
    Et je trouve ce que je cherche : quelqu’un qui adore les Kinvara et qui s’intéresse au trail !
    Je me plait également dans les Kinvara (3) et je cherche des chaussures qui m’iraient en trail… Pas facile de savoir lesquelles sont des sabots, et lesquelles pourraient convenir !
    Donc grâce à ton article, je vais commencer à m’intéresser aux Xodus. N’aurais-tu pas également un test sur ces chaussures ? :p
    Merci à toi pour cet article !

    • non désolé, je n’ai jamais fait de test des Xodus même si j’en suis à deux versions 3 et 4. Malgré quelques infidélités pour la Saintélyon oú j’ai pris des Hoka Rapa Nui, j’aime principalement les Xodus et j’ai même convaincu ma femme qui ne jure pourtant que par New Balance. Ce que j’aime chez les Xodus c’est que le confort rappelle bien les Kinvara mais avec un grip énorme pour la montagne et les terrains difficiles. Elles ont un drop de 4 aussi. Bien sur elles sont un peu lourdes et dures par rapport à d’autres modèles trail mais elles me vont bien. Le grip garde un peu trop la boue mais j’ai vu que sur les 5, ils avaient changé le design des crampons pour ça. À l’époque de la xodus 3, j’avais aussi essayé la Kinvara trail mais j’avais largement préféré la Xodus.

  5. Merci pour ta réponse ! Ca me fait une bonne piste à suivre pour ma recherche.
    Bonne continuation !

  6. Pingback: Jogging Break – 5 km avec la nouvelle Saucony Zealot ISO | Endomorfun

  7. Je suis moi aussi une inconditionnelle des Kinvara, mais je ne les connais que depuis la V5. Je suis maintenant passée à la 6 qui me satisfait tout aussi bien, et vais renouveler mes paires sans hésitation. Par contre, contrairement à ton ressenti personnel, je les aime bien sur vitesse aussi (en plus des SL), mais notre différence de profil physique doit pas mal jouer sur ce point 🙂

    • Ben moi aussi. Au final, je n’ai pas continué avec les Brooks et ai fait toutes mes séances de VMA avec les Kinvara 5. Depuis, j’ai essayé les Zealot avec qui j’ai fait mon premier marathon. Celles-ci n’étant pas loin de la fin, je retournerai peut-être au Kinvara (les Zealot ne seraient pas continuées). J’espère voir un futur modèle de Kinvara utilisant le système Isofit qui apporte encore un meilleur maintien.

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